Les méthodes de cultures et cycle de la vigne :
Les vignes sont généralement établies à des distances de plantation de 2.25 m × 1.25 m ou 2.50 m × 1.00 m, de façon à avoir 3200 à 4000 pieds par hectare : cette densité élevée est tout de même favorable à la qualité, car elle donne des souches, qui de part la nature du sol, sont peu vigoureuses ; mais les travaux mécaniques y sont facilités.
Le nivellement est strictement horizontal, car les sols sont très perméables ; la plupart des parcelles sont entourées de fossés d’assainissement, de façon à drainer les eaux pluviales.
La vigne était traditionnellement conduite en gobelet forme basse non palissée ; mais pour permettre l’utilisation de la machine à vendanger, l’établissement se fait actuellement sur fils de fer, en forme palissée de cordon de Royat traditionnel.
Le travail du sol est pratiquée de façon traditionnelle : décavaillonnages, labours, binage, le "désherbage" chimique est strictement exclus.
Fin Septembre, l’ensemble du vignoble est semé avec une céréale (orge, seigle…), de façon à protéger le sol pendant la période où la vigne n’aura pas de feuilles (novembre à avril), sinon l’érosion éolienne dénivellerait le terrain et formerait des dunes. La céréale est fauchée et enfouie courant Avril : elle constitue un "engrais vert".
La fumure est apportée sous forme exclusivement organique.
A côté des éléments majeurs nécessaires à la vigne (azote, potasse, phosphore, souffre…), seule la fumure organique permet d’apporter les oligo-éléments (manganèse, molybdène, cuivre, fer…) ; d’autre part, la libération des éléments fertilisants est lente, alors qu’elle est trop rapide avec les fumures minérales. Par conséquent, la fumure organique, en apportant une alimentation "équilibrée" à la souche, lui assure une meilleure "santé" (résistance aux maladies accrue) et une production de qualité supérieure ; la vie des micros organismes du sol est aussi favorisée.
Les formes organiques d’apport font appel principalement au fumier de cheval des saintes maries de la mer.
La taille est effectuée en période hivernale. Une petite charge est laissée à la souche de façon à limiter le rendement. Cette opération est effectuée par Saïd et Bruno et Vincent.
L’enfouissement, il s’effectue de début avril à fin mai. Cette opération consiste a enfouir l’orge qui a été semée à l’automne.
Les labours sont l’opération jointe il consiste a l’aide de divers appareils a maintenir le sol souple avec peu d’herbe de façon à limiter la concurrence en eau entre la vigne et les autres plantes.
Le palissage est l’opération qui consiste a passé les rameaux derrière les fils de palissages pour les tenir.
Les traitements sont limités au minimum indispensable, grâce une surveillance très précise du vignoble. Il s’agit en fait de ne pas détruire l’équilibre biologique entre prédateurs et parasites. Seule l’hygrométrie élevée de l’air oblige à effectuer des traitements réguliers contre le mildiou, le botrytis et l’oïdium. En revanche, les parasites : vers de la grappe, acariens ne sont traités que si nécessaire.
Les produits utilisés sont le cuivre, le souffre… On fait appel à des produits peu toxiques et très spécifiques du parasite à détruire. Or mis les poudrages (soufre) la totalité des traitements s’effectue avec un pulvérisateur pneumatique.
La vendange est réalisée mécaniquement. Il s’agit d’une machine tractée de marque Pellenc. Nous travaillons de nuit pour une meilleure fraîcheur de tous les arômes du raisin.
Un mois avant la date présumée de récolte, on effectue des prélèvements de vendange (à fréquence d’une fois par semaine puis deux fois par semaine quinze jours avant la récolte) sur lesquels on analyse : les sucres, l’acidité, le poids des baies, le pH.
La récolte est par conséquent effectuée à la maturité optimale ; elle s’étale en moyenne de la dernière semaine d’Août à fin Septembre.